Essaim tardif... Ou colonie ayant abandonnée sa ruche...

Dimanche 23 septembre, Marion (qui a fait le stage cet été) me prévient d'un bel essaim, installé dans une haie, à 1 mètre 80 du sol, à La Teste de Buch. Au vu de la photo transmise, je suis surpris, effectivement un bel essaim...   A cette saison, étrange...
Rendez-vous est pris pour lundi matin. A l'arrivée, les abeilles sont en grappe bien serrée, la nuit a été fraîche, le soleil ne chauffe pas encore trop, mais surtout de très nombreux frelons les harcèlent.
Nous les transférons facilement dans la ruchette que j'attache dans la haie. Nous récupérons celles restées dans les recoins des branches à la balayette et à la plume. Marion est ravie de participer à cette récupération, c'est son premier essaim. 
Un très bel essaim d'un peu plus d'1,4 kilo !
A cet saison, c'est ce qui me fait dire qu'elles ont peut-être été dérangées et sont parties de leur ruche.
Une fois rentré à la maison, je pose la ruchette à son emplacement et je leur ouvre l'entrée afin qu'elles commencent à s'acclimater à leur nouvel environnement. Ouh là, là...!!!!
Que d'agitation bruyante d'un seul coup ! Elles sont très nombreuses à sortir pour voler aux alentours et à se masser sur l'avant de la ruchette.
Hum, hum, quoi faire ? Sont-elles orphelines, un problème avec la reine durant le transport ?
Et je vois une abeille de cette colonie posée sur le toit de la ruche d'à côté, observer toute cette agitation. Surement une abeille plus âgée, d'une certaine maturité pour ne pas dire d'une certaine sagesse...   Je m'ose à lui demander conseil...   Elle me souffle de rapprocher la ruche Warré posée à l'arrière, tout à côté de la ruchette !
A la fois surpris et étonné, je me dis pourquoi pas, après tout...
Et là, à mon étonnement encore plus grand, je les vois aussitôt migrer vers l'entrée de la Warré, et en à peine 10 minutes, elles sont quasiment toutes dedans...
M'enfin, Ah ben ça alors !
Comme quoi, écouter les avis d'expérience...
L'après-midi, elles seront beaucoup harcelées par les frelons. Donc je leur fabrique aussitôt, une belle muselière en bambou car je n'en avais plus assez.
Et ce matin, les voilà visiblement acclimatées déjà en pleine installation. Il va de soi que je vais devoir bien les aider en les nourrissant pour qu'elles aient un minimum de réserves pour passer l'hiver.
Une vidéo résumé de cette aventure :




Aucun commentaire: